mercredi 27 août 2008
mercredi 20 août 2008
Wwoof a Jalovik, Serbie
Je vous presente
Vivienne, petit tracteur mais grande travailleuse!...
...Bou, maitre des lieux...
...Michelle, woofeuse, americaine, artiste, heureuse, bonne humeur a la ferme...
Les expériences Wwoof sont en général très fortes, parce que du jour au lendemain tu vis 24h/24 avec des gens que tu connaissais pas du tout avant. Très vite tu deviens très proche, tu partages tout, ce qui fait que les émotions sont très fortes, tu peux facilement être très énervé comme très enthousiaste, mais tu peux pas forcément le dire, quand t’es énervée, parce que t’es pas chez toi ! Mais tu ne peux pas ne pas avoir de jugement, même si t’essayes d’avoir un regard extérieur sur le mode de vie des gens. Tu peux pas parce que tu vis avec eux ! T’es bien plus qu’un invité. C’est comme vivre dans une communauté du jour au lendemain. Plus qu’une coloc, parce que tu travailles ensemble, en plus de vivre dans la même maison et de manger ensemble. Et ces expériences sont d’autant plus fortes quand les hotes sont jeunes (comme c’est le cas ici en Serbie, Viv et Bou ont 30 ans) et la tête pleine de projets. Ca veut dire que rien n’est encore immuable, tout est en construction, donc les hotes se nourrissent aussi de ce que tu peux leur apporter, tu ne peux pas être neutre. C’est différent quand tu es dans une famille, ou de nombreuses règles sont déjà instaurées.
Et donc tout ça pour dire que la ou je suis en ce moment je sens que c’est une relation très forte, comme ça l’a été chez Erwan, parce que ce sont des gens très disponibles. Ici le travail est plutôt dur, du genre désherber tout un champ de poivron avec une sorte de bêche… mais c’est ça, la vie bio !! Mais maintenant que j’ai appris la technique pour pas se casser le dos, ça va beaucoup mieux ! Et puis on fait aussi des beaux tas de fumier, le plus important, le compost ! L’élément le plus vivant de la ferme et donc le plus précieux. Puis on recolte des graines pour la saison prochaine...
On mange on ne peut plus healthy, des tomates a gogo, et de toutes les sortes, des vraies cœur de bœuf ultra charnues, fraîchement cueillies, directement englouties… C’est tomate au p’tit déj, tomate au déjeuner et tomate le soir…
Ce fameux festival de fanfare est passe maintenant, je suis arrivee apres, mais j'irai peut etre faire un tour dans le village ou ca s'est deroule, Guca, ou certains films de Kusturica ont eu lieu.
Istanbul, pendant, avant et apres
Ca y est, j’ai retrouvé mon chemin! De nouveau un pied a terre. Je me suis sentie un peu égarée un moment, après avoir choisi d’abandonner la Géorgie. Je me trouvais alors a Istanbul et m’y sentais si bien que j’ai voulu me laisser porter par l’ambiance de la ville et regarder le temps et les gens passer: les hommes et les femmes sont si beaux, si élégants. Apres avoir passé quelques jours dans une région aride de la Turquie, chez Sadan (cf. Wwoof a Mosna), je me suis vraiment sentie bien au bord de la mer.
Ambiance tres feminine chez Sadan! Ici, a sa pension, sorte de table d hote, qu elle a ouverte recemment avec des amies
Ca c est aussi avec Sadan, chez des agriculteurs turcs. Recolte en fin de journee, apres avoir visite la campagne et les differents types de cultures. Passionnant!
Tres cordialement invitee a partager le petit dejeuner de ces deux turs, face a la mer! Royal, quand on est charge comme un mulet. Premiere approche de l accueil turc!
Et puis j'avais le luxe d'etre hébergée par la niece de Sadan et d'avoir le double des clefs de l'appartement puisqu'elle travaillait dans un restaurant toute la journée; un vrai petit chez moi, completement autonome.
Istanbul. La mer, scintillante sous le soleil si haut dans le ciel et si chaud. Les bazars ou afflue la foule. Pêcheurs par centaines sur les ponts qui enjambent le Bosphore. Bateau pour l’Istanbul asiatique. Les danseurs! Les danseurs de la Mer Noire qui se réunissent tous les dimanches de l’année sur cette place publique.
Les baklavas. Le hammam. La mosquée. L’appel de l’imam, qui surplombe d’un coup le bruit de l’agitation de la ville. Les hommes attendent à l’ombre des arbres séculaires. Ailleurs, le soleil tape. Le charme des hommes… indiscutable! La vie nocturne, aussi mouvementée que le jour, du jamais vu auparavant.
La motivation de mon voyage n’a jamais été de faire du tourisme et de lézarder au soleil. Ca m’ennuie vite! C’est pour ça que j’ai choisi le Wwoof: avoir un but a un moment donné avec des gens donnés. Et la, ça faisait déjà plus de deux semaines que j’avais quitté la dernière ferme, celle de Mosna. Certes j’avais pas eu le temps de m’ennuyer entre le delta, un bain de boue près de Constanta, un séjour a la campagne en Turquie et Istanbul. Mais je ressentais le besoin d’être de nouveau active!
Cristian, Louise et Tommy, la team de mes compagnons allemands du delta du Danube. Supers compagnons!
Pas de nouvelles de la Serbie et l’idée de peut-être faire un tour en Macédoine, parait que c’est joli, mais rien de plus précis pour la suite et surtout, pas trop motivée. Alors je me suis laissée convaincre par une dernière escapade touristique, a Cannakale et Troya ; pèlerinage sur les tombes des soldats français, anglais et turcs (vestiges de la 1ere Guerre Mondiale) et sur les ruines de la mythologie grecque avec Yoann, français, et ses deux hotes turcs (aussi les miens!), Serdar et Agha. Ca été un bon moment mais j’étais pressée de partir! Trop chaud la Turquie, trop de problèmes d’eau, des champs grillés par le soleil a perte de vue, un vent qui donne mal a la tête, cette impression d’être déshydratée par le vent sec.
Et hop la, enfin réussi a prendre un bus et a me décider pour la Macédoine. Voyage pénible, seulement 14h mais 2h a la douane bulgare et le bus qui s’est arrêté dans toutes les boutiques duty free jusqu’a 1h du matin! Je croyais que j’allais péter un plomb, moi qui essayais juste de dormir.
Arrivée a Skopje, capitale de la Macédoine, j’ai tout de suite eu envie de prendre un bus pour Belgrade, capitale de la Serbie, j’avais vraiment pas l’énergie de découvrir ce qu’il pouvait y avoir dans ce foutu pays. Depuis la veille déjà j’hésitais a rentrer en France, tellement je n’avais plus de motivation! Mais ça me rendait un peu triste quand même, je ne m’imaginais pas rentrer si tôt. Et puis j’ai réussi à contacter Viviane, qui tient la ferme en Serbie ; elle m’a dit que je pouvais venir tout de suite. Ok, c’est parti pour une nouvelle aventure et de nouvelles rencontres, ça m’a mis du baume au coeur. Et quand je suis arrivée, j’ai pensé que j’avais fait le bon choix, j’ai retrouvé le sens que je voulais donner à mon voyage. Chez Vivienne et Boudewijn.
jeudi 14 août 2008
Serdar
Serdar, un de mes hotes a Istanbul. Mais pas n'importe lequel! Parfait sur toute la ligne: généreux, attentif, un accueil turc quoi! Hommage, spécial dédicace avant de quitter son appartement et sa ville :)
samedi 9 août 2008
Non, je n'irai pas sous les bombes
OK, maintenant que j'aı lu les journaux sur Internet, je remets verıtablement mon sejour la bas en questıon; 1400 morts en Ossetıe du Sud.
vendredi 8 août 2008
Georgie compromise
Et oui, ıl semble donc que la Georgıe soıt compromise... je venais juste d'acheter mon bıllet, c'est dommage! Je suis a Istanbul, j'y suis revenue aujourd'hui apres un sejour dans la campagne au bord de la mer.
J'aı achete mon billet dans l'apres-midi et c'est apres que des personnes m'ont parle des conflits.
Je ne saıs pas ce que je vaıs faıre maıntenant, je croıs que je vaıs changer de cap. Je n'aı pas vraıment envie de rentrer tout de suite!
Voila, ca c'etaıt pour les news express!
jeudi 7 août 2008
Wwoof a Mosna
Notre chere bufflone de Mosna, Didina!
Lavinia, dans la cour de la ferme
Reportage par ProTV, chaine roumaine. J ai aussi temoigne mais n ai jamais vu le reportage...
Laura, employee, qui fabrique le fromage
samedi 2 août 2008
News en vrac
LES PHOTOS, C'EST DU PLUS RECENT AU PLUS VIEUX ET C'EST MIEUX DE LIRE LE TXTE AVANT, QU'EST EN DESSOUS!